Une étude réalisée dans le cadre du projet SEARSE vient d'être publiée dans le journal environnemental microbiome.
Un article sur les variations du microbiome côtier subtropical due au ruissèlement massif des rivières après un événement cyclonique vient d'être publié dans le journal environnemental microbiome. L'objectif de cette étude était de caractériser la réponse à court terme d'un écosystème subtropical côtier affecté par d'importants apports d’une rivière.
Ce travail, réalisé dans le cadre du projet SEARSÉ (https://www.cresica.nc/en/project/searse), soutenu par le CRESICA et porté par l'Ifremer s'est concentré sur la zone de Grand Nouméa après le passage du cyclone UESI en février 2020. Le panache fluvial de la rivière de la Dumbéa a permis de décrire l'impact spatial, s'étendant sur l'ensemble de la zone d'étude, et a été associé à une déstructuration du gradient côte-large, mise en évidence notamment par un apport d'organismes microbiens d'origine terrestre dans le lagon.
Le suivi journalier de la baie de Dumbéa par l'analyse de l'ADN environnemental a révélé la dynamique de succession des micro-organismes et de leur milieu, montrant encore après 6 jours de suivi, des signes de perturbation malgré le retour des conditions hydrologiques typiques. Ces résultats soulignent l'importance d'une approche globale et le besoin d'un suivi haute fréquence pour l'étude de la résilience des écosystèmes côtiers perturbés par les activités humaines.