Les membres
Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM)
Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle des ministères en charge de la Recherche, du Redressement productif et de l’Environnement. Premier spécialiste français du sol et du sous-sol, le BRGM apporte une compétence pluridisciplinaire dans les domaines suivants :
- la connaissance géologique des territoires,
- l'exploration des ressources minérales,
- la découverte et la gestion des eaux souterraines,
- la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution,
- l’aménagement et les risques naturels,
- l'étude du sous-sol nécessaire à la réussite des projets de génie civil.
Le BRGM est présent en Nouvelle-Calédonie depuis les années 50. A partir des années 2000, il est représenté par une antenne locale qui assure la représentation locale du groupe et une partie de ses missions historiques. Cette antenne, relai local du Centre scientifique et technique du groupe situé à Orléans, anime et coordonne les équipes de chercheurs en mission sur le territoire néo-calédonien.
L’antenne BRGM est actuellement installée à Nouméa, à la vallée du Tir, dans les locaux de la Direction de l'Industrie, des Mines et de l'Energie de Nouvelle-Calédonie (DIMENC). Outre les activités courantes de service public et de recherche et développement, le BRGM depuis 2006 est en partenariat avec le Service Géologique de Nouvelle-Calédonie (SGNC). Le BRGM réalise ainsi des projets dans le domaine des géosciences en Nouvelle-Calédonie, pour les trois provinces mais également à Wallis et Futuna, au Vanuatu et en Nouvelle-Zélande.
Le BRGM apporte son savoir-faire et son expertise principalement dans les domaines d’infrastructure et de cartographie géologiques, des risques naturels, de la protection de l’environnement, des ressources minérales et des eaux souterraines.
Plusieurs axes d’intervention s’expriment en Nouvelle Calédonie:
- la contribution à la politique de coopération française,
- le soutien aux politiques publiques, dans les thèmes des ressources naturelles, de l’eau et des risques naturels,
- le renforcement des coopérations régionales,
- recherche appliquée et prestations dans les domaines de l’environnement, des mines et de l’énergie,
- participation aux travaux d’instances géologiques internationales, appui aux politiques de l’Union Européenne,
- réponse à appels d’offres des bailleurs multilatéraux.
Adresse postaleAntenne de Nouvelle-Calédonie
1 ter rue E. Unger, Vallée du Tir
BP 56 - 98 845 Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie:(+687) 27 02 36Site webCentre Hospitalier Territorial (CHT)
Etablissement public territorial, le CHT a été créé en 1981.
Ses missions portent sur les soins aux patients, la formation médicale et paramédicale, ainsi que l’enseignement, la recherche médicale et pharmaceutique. A ce titre il est membre du CRESICA.
Sa programmation des thèmes de recherche est établie selon les particularités sanitaires du Pays et les intérêts scientifiques des chercheurs.
Les thématiques portent sur : les maladies infectieuses (dengue, leptospirose, RAA), la toxicologie et addictions (cannabis, tabac, kawa), les maladies néoplasiques et cardiovasculaires dans la population mélanésienne.
La commission Recherche du centre hospitalier territorial (CHT)
Depuis octobre 2010, une commission Recherche a été créée afin de :
- recenser régulièrement les travaux de recherche, thèse, mémoires et publications réalisés par les personnels de santé du CHT ;
- faciliter le développement d’études, la formation de groupes de travail et les échanges entre les équipes au sein du CHT et avec les autres interlocuteurs locaux de la recherche en santé (IPNC, DASS, IRD, UNC, CPS…) ;
- aider au développement de conventions (INSERM, UNC, CHU Bordeaux, hôpital Cochin) ;
- tenter de répondre à des problématiques communes (identification de référents en épidémiologie, affiliation à un Comité de Protection des Personnes en métropole ;
- dynamiser et valoriser les activités de recherche menées au CHT (mise à disposition des thèses et publications - site internet du CHT, ouvre boite, presse/media), Journée médicale calédonienne (Juin 2012, Octobre 2014).
Plus d’une trentaine de praticiens hospitaliers participent à des activités de recherche en santé humaine. Etant donné qu’il n’existe pas de statut de médecin-enseignant-chercheur et de poste hospitalo-universitaire en Nouvelle Calédonie, ces activités de recherche sont le plus souvent menées de façon bénévole en plus de l’activité clinique.
Adresse postaleMédipôle
110 Boulevard Joseph Wamytan,
98 835 Dumbéa-Sur-Mer
Nouvelle-Calédonie:(+687) 20 88 00Site webCentre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)
Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) est un Epic placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Son origine se fonde dans les cœurs de métiers de structures plus anciennes qui ont contribuées à l'émergence de la recherche agronomique tropicale française.
Avec ses partenaires du sud, le Cirad produit et transmet de nouvelles connaissances pour accompagner l’innovation et le développement agricole. Il met son expertise scientifique et institutionnelle au service des politiques publiques de ces pays et des débats internationaux sur les grands enjeux de l’agriculture. Il apporte son soutien à la diplomatie scientifique de la France.
Les activités du Cirad relèvent des sciences du vivant, des sciences sociales et des sciences de l’ingénieur appliquées à l’agriculture, à l’alimentation, à l’environnement et à la gestion des territoires.
Il travaille autour de grandes thématiques telles que la sécurité alimentaire, le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, la réduction des inégalités et la lutte contre la pauvreté.
Il est aujourd’hui organisé en trois départements scientifiques et 33 unités de recherche. Il mène des activités de coopération avec plus de 90 pays.
Son histoire en Nouvelle-Calédonie prend racine avec ses instituts fondateurs durant la première moitié du XXe siècle (IEMVT, CTFT, IRFA, FLHOR, …). Il est, par volonté politique des institutions du territoire, devenu un partenaire fondateur de l’IAC (1999) avec qui il œuvre localement dans le domaine des sciences agronomiques et du développement rural, que ce soit par le positionnement durable d’agents localement ou par le partage de projets avec des équipes hors territoire.
Adresse postaleCentre de Nouvelle- Calédonie
BP 73 Païta
Nouvelle-CalédonieAntenne de Nouméa
101 Promenade Roger Laroque
98 800 Nouméa
Nouvelle- Calédonie:(+687) 35 36 84Site webCentre national de recherche scientifique (CNRS)
Le CNRS est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, présent en Nouvelle –Calédonie depuis 1972.
La mission générale du CNRS est de mener des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux et de mettre ce savoir au service de la société.
Organisé en dix Instituts disciplinaires, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) mène ainsi des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux. Il couvre la totalité de la palette des champs scientifiques, qu'il s'agisse des mathématiques, de la physique, des sciences et technologies de l'information et de la communication, de la physique nucléaire et des hautes énergies, des sciences de la planète et de l'Univers, de la chimie, des sciences du vivant, des sciences humaines et sociales, des sciences de l'environnement ou des sciences de l'ingénierie.L’Institut de chimie des substances naturelles (ICSN-UPR 2301 du CNRS) est présent en Nouvelle Calédonie depuis 42 ans. Le Laboratoire des plantes médicinales de l’ICSN, situé sur le site de l’IRD de Nouméa, mène des recherches chimiques et pharmacologiques sur les substances d’origine naturelle de la Nouvelle-Calédonie, dans le but d’identifier de nouvelles molécules bioactives d’intérêt pharmaceutique et agrochimique issues de la flore calédonienne.
Plus récemment, le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier (UMR 5021 du CNRS) a entrepris, en partenariat avec l’Institut Agronomique néo-Calédonien, des travaux combinant ingénierie écologique et chimie verte innovante et bioinspirée, utilisant des plantes accumulatrices d’ions métalliques pour de la réhabilitation écologique de sites dégradés et pour la valorisation par écocatalyse.
Le CNRS intervient aussi en Nouvelle-Calédonie, à des degrés divers, au travers de 8 unités mixtes de recherche présentes au centre IRD de Nouméa. Il en partage la tutelle avec l’IRD et d’autres organismes de recherche et/ou universités.
Adresse postaleAntenne de Nouvelle-Calédonie
101 Promenade Roger Laroque
98 800 Nouméa
Nouvelle- Calédonie:(+687) 26 10 00Site webInstitut Agronomique néo-Calédonien (IAC)
Issu de l’accord de Nouméa, l’Institut agronomique néo-Calédonien (IAC) est un organisme de recherche dont la gouvernance est entièrement locale et dont la quasi-totalité des employés (94%) répond aux critères de l’emploi local.
Conformément à l’article 54 de la loi organique du 19 mars 1999, il a été créé le 1er décembre de la même année sous la forme d’un syndicat mixte associant les collectivités locales (provinces Nord, Sud, Iles Loyauté et gouvernement), l’Etat, le CIRAD et la chambre d’Agriculture de Nouvelle-Calédonie.
L’IAC a été créé avec la volonté de donner davantage d’autonomie à la Nouvelle-Calédonie en matière de recherche, compétence qu’elle partage aujourd’hui avec l’État. C’est une étape dans la construction du pays.
Trois grandes priorités :
- Produire plus et mieux : Améliorer la sécurité alimentaire
- Préserver et valoriser les ressources naturelles renouvelables
- Comprendre et accompagner les dynamiques des sociétés rurales
Un enjeu transversal, à aborder en partenariat :
- L’eau (ressources, usages, gouvernance)
Des recherches axées sur les besoins locaux
Pour répondre à la demande des collectivités et placées sous le signe du développement durable, l’IAC est engagé sur une nouvelle programmation scientifique pour 2017-2021, déclinées autour de 3 domaines et huit objectifs :
Objectif global :
Favoriser le développement rural durable en Nouvelle-Calédonie, par des activités de recherche finalisée en appui au développement.Objectifs spécifiques :
Produire des connaissances originales et des solutions opérationnelles, des expertises, renforcer les capacités des acteurs, diffuser les résultats vers les publics cibles, accompagner le transfert, autour de trois domaines :Domaine 1 I Biodiversité et ressources : connaissance, valorisation et protection
Objectif 1 : Caractériser les ressources biologiques et leurs milieux
Objectif 2 : Mettre au point des méthodes pour mieux produire et sécuriser ces ressources
Objectif 3 : Développer des méthodes de lutte intégrée pour mieux protéger les productionsDomaine 2 I Fonctionnement des agroécosystèmes et interactions biologiques
Objectif 4 : Comprendre la dynamique et le fonctionnement des agro-socio-écosystèmes
Objectif 5 : Caractériser et valoriser les services rendus par les agro- et écosystèmes
Objectif 6 : Améliorer la gestion/protection et restauration des espèces et des espacesDomaine 3 I Transformations rurales et agricoles : observatoire, analyses des pratiques et appui aux politiques publiques
Objectif 7 : Renseigner et analyser les transformations et diversification des systèmes d'activités en milieu rural
Objectif 8 : Analyser et accompagner les recompositions de l’action publique et de la gouvernance des ressources naturelles
Adresse postaleIAC Port Laguerre
Direction,
BP 73 – 98 890 Païta
Nouvelle-Calédonie:(+687) 43 74 15Site webInstitut Français de Recherche pour l’Exploitation de la MER (Ifremer)
Avec une zone maritime d’environ 1,5 millions de km², la Nouvelle-Calédonie est un terrain de recherche privilégié pour l’Ifremer, établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de la Recherche, de l’Agriculture et de la Pêche, et de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer.
Pour conduire ses missions, l’Ifremer coopère avec les services techniques du pays, s’appuie sur ses laboratoires implantés dans toute la Métropole, collabore avec des établissements de recherche locaux et métropolitains et développe des partenariats avec ses voisins dans la région Pacifique. En Nouvelle- Calédonie depuis 1973, l’Ifremer se déploie sur trois implantations. A Nouméa sur le campus de l’IRD, à Boulouparis dans les installations expérimentales de la Station d'Aquaculture de Saint Vincent (SASV) et au Laboratoire d'Etudes des Micro-Algues (LEMA), tous deux gérés par l’Agence pour le développement économique de la Nouvelle-Calédonie (Adecal).
La particularité de l’Ifremer est de travailler en étroite collaboration avec les collectivités par la signature d’accords-cadres avec l’Etat, le Gouvernement et les 3 provinces sur des axes thématiques prioritaires :
- la valorisation des ressources biologiques marines en soutien aux filières aquacoles ;
- les méthodologies et outils en appui à la gestion environnementale des zones côtières et des lagons ;
- l’exploration des ressources géologiques marines et la connaissance des milieux profonds et semi profonds de la ZEE calédonienne.
Jusqu'à novembre 2007, Ifremer en NC était organisé sur le plan scientifique autour d'un département «Aquaculture en Nouvelle-Calédonie» (DAC), rattaché au Centre Ifremer du Pacifique qui a essentiellement dédié ses recherches finalisées à l’activité aquacole et plus spécifiquement à la crevetticulture (enjeu socio-économique important pour la Nouvelle-Calédonie). L’objectif était -mais qui reste d'actualité- d’élaborer des solutions viables en matière de procédés de production en écloserie et en ferme de grossissement, de mettre au point des aliments performants, d’optimiser la qualité des produits, de réaliser la veille sanitaire (objectif transféré au Centre Technique Aquacole depuis 2016), d’étudier des voies optimisant la résistance aux maladies, de gérer la base de données sur la filière et de former les hommes.
Depuis, et au regard de l’évolution des demandes et de la création de nouvelles structures locales de soutien aux filières aquacoles (Adecal Technopole), les activités de Recherche & Développement de l’Ifremer en Nouvelle Calédonie, tout en considérant le domaine de l’aquaculture comme prioritaire, se sont infléchies et adaptées à des problématiques plus intégratrices qui ont fait l’objet de négociations concertées entre l’Ifremer, l’Etat et les collectivités de la Nouvelle-Calédonie aboutissant à la signature d’accords-cadres successifs 2007-2011 et 2012-2016.
Pour répondre à la demande des collectivités, l’Ifremer en Nouvelle-Calédonie a proposé un nouveau programme de recherche pour 2017-2021, élargissant ainsi son champ d’intervention avec 3 projets :
- RESSAC (RESsources et éco-Systèmes Aquacoles en Nouvelle-Calédonie) en réponse aux objectifs de développement durable de l’aquaculture en Nouvelle-Calédonie, avec la prise en compte des problématiques spécifiques de chaque filière selon son degré d’avancement, mais avec un objectif prioritaire l'acquisition de connaissances pour l'amélioration de la survie en écloserie et des gains de robustesse des post-larves produites et destinées aux fermes de grossissement. Ce projet s'inscrit dans un cadre d'intensification écologique face à la vulnérabilité des systèmes aquacoles étudiés, de par leur exposition aux aléas climatiques et conditions environnementales, leur dépendance aux intrants et leur sensibilité aux forçages. Dans ce contexte, l'Ifremer accompagnera la poursuite de la diversification aquacole souhaitée par les collectivités.
- AMICAL 2 qui fait suite à AMICAL avec la mise en place d’un laboratoire dédié, le Laboratoire d’Etude des Micro-Algues (LEMA). Ce laboratoire est opérationnel depuis mai 2013 et depuis plus de 30 espèces de micro-algues locales ont déjà été sélectionnées pour leur fort potentiel de croissance. Les recherches menées auront pour but de caractériser les espèces sélectionnées en termes biochimique et physiologique, d’identifier des molécules bioactives (antioxydant, anti-UV …) avec des applications en cosmétiques et/ou nutrition, en santé humaine et animale…
- PRESENCE (PRESsions sur les Ecosystèmes récifo-lagonaires de Nouvelle-CalédoniE) qui s’attache à étudier la vulnérabilité des écosystèmes tropicaux afin de contribuer à la mise en place de plans de gestion durable de ces milieux. En tenant compte des pressions naturelles et anthropiques qui s’exercent sur les lagons, il s’agira de caractériser et mieux appréhender le devenir et l’influence de ces pressions au sein des écosystèmes coralliens. Un des objectifs du projet est notamment d’être en mesure de fournir une vision intégrée et des outils permettant d’évaluer leurs influences sur l’état écologique de l’écosystème récifo-lagonaire.
Adresse postaleCentre de Nouvelle-Calédonie
101 Promenade Roger Laroque
BP 32078 – 98 897 Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie:(+687) 28 51 71Site webInstitut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (IPNC)
L’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (IPNC) est un établissement secondaire de l’Institut Pasteur (Paris), fondation privée reconnue d’utilité publique. Il a pour vocation la lutte contre les maladies par le biais de la recherche, de l’appui à la santé publique et de la formation.
Les missions et activités de l’IPNC pour la santé et la formation sont :
- de développer des axes de recherche ciblant des problèmes de santé publique de Nouvelle-Calédonie, de la région Pacifique et plus largement de portée internationale, en s’appuyant sur des approches multidisciplinaires et des échanges de connaissances, non seulement au sein du CRESICA dont il est membre fondateur mais aussi grâce à ses liens avec le réseau international des Instituts Pasteur. L’IPNC mène de longue date des recherches concernant des problèmes sanitaires importants en Nouvelle-Calédonie, comme la leptospirose ou les arboviroses (dengue, chikungunya, Zika). Son expertise est aussi mise en œuvre dans le suivi de la résistance des bactéries aux antibiotiques ou dans des projets collaboratifs, notamment sur la valorisation de molécules extraites de la riche flore locale. Enfin, un nouvel axe de travail est actuellement développé, visant à étudier l’interaction entre génétique, microbiote digestif et vulnérabilités face aux maladies infectieuses (influenza) ou non-transmissibles (obésité, diabète…). Dans le cadre de ces activités de recherche, l’IPNC a établi un partenariat fort avec le CHT, membre également du CRESICA.
- par son expertise, d’apporter un soutien à la santé publique avec les autorités sanitaires de Nouvelle- Calédonie, de l’OMS et de la CPS pour appuyer la surveillance des risques émergents ou d’introduction dans un pays où les échanges avec la région et l’Asie sont importants. L’IPNC est membre du Réseau Océanien de Surveillance de la Santé Publique, animé par le Secrétariat de la Communauté du Pacifique et participe à sa gouvernance au sein du Coordinating Body. A la demande des autorités sanitaires de la NC, la Direction des Actions Sanitaires et Sociales (DASS), l’Agence Sanitaire et Sociale (ASS) et en collaboration étroite avec elles, l’Institut Pasteur de Nouvelle- Calédonie (IPNC) apporte son expertise dans le cadre de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique des maladies. Il réalise en particulier la surveillance entomologique des moustiques vecteurs. L’IPNC participe également au suivi de la résistance aux antibiotiques des bactéries d’intérêt médical en collaboration étroite avec les cliniciens du Médipôle et des autres hôpitaux de Nouvelle-Calédonie ; il est membre du Comité de lutte contre les infections nosocomiales du CHT.
- de participer à la formation des scientifiques et des futurs chercheurs calédoniens par le développement d’enseignements et l’accueil de stagiaires des filières de biologie et de recherche. L’IPNC accueille des stagiaires et doctorants de l’UNC et participe à l’Ecole Doctorale du Pacifique.
La coopération dans le Pacifique dans le domaine de la Santé :
En collaboration avec le Secrétariat de la Communauté du Pacifique (CPS), l’IPNC apporte régulièrement son aide et ses compétences à d’autres îles du Pacifique (Vanuatu, Wallis et Futuna, Fiji, Guam) pour participer à la lutte contre les épidémies de dengue et/ou de Zika ; l’identification de moustiques vecteurs ainsi qu’à la surveillance de la leptospirose.
Des plateformes technologiques pour une préparation aux défis sanitaires de demain :
Pour les besoins de la recherche comme de l’expertise en appui à la santé publique, l’IPNC doit être à la pointe de la technologie. Ceci est assuré par sa propre plateforme technologique, mais aussi par sa participation aux plateformes inter-organismes (CRESICA) ainsi que le partenariat et la mutualisation avec le CHT. Il a aussi accès, via le Réseau International des Instituts Pasteur, à des plateformes technologiques de pointe dans les instituts partenaires à travers le monde. Son expertise, les collaborations et les technologies disponibles doivent permettre d’anticiper les émergences de maladies, comme ce fut le cas pour le virus Zika en 2013.
Les missions - Santé publique, Recherche, Enseignement - sont étroitement intriquées et se potentialisent mutuellement. C’est ce qui fait la force et la qualité de l’IPNC et contribue à la reconnaissance scientifique qu’il a au niveau local, régional et international.
Adresse postaleCentre de Nouvelle-Calédonie
BP 61 – 98 845
Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie:(+687) 27 26 66Site webInstitut de Recherche pour le Développement (IRD)
Un référent scientifique incontournable sur les grands enjeux du développement
Organisme pluridisciplinaire reconnu internationalement, l’Institut de recherche pour le développement est un établissement public français (EPST) placé sous la double tutelle du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et du ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Il porte une démarche originale de recherche, d’expertise, de formation et de partage des savoirs au bénéfice des territoires et pays qui font de la science et de l’innovation un des premiers leviers de leur développement. Par son réseau de représentations à l’étranger (en Afrique, en Méditerranée, en Amérique latine, et en Asie) et dans les Outre-mer, la mission de l’IRD est de contribuer, par la recherche, à l’émergence, au renforcement et à l’autonomisation de communautés scientifiques et de systèmes d’enseignement supérieur et de recherche dans les pays partenaires. Jeunes équipes associées (JEAI), Laboratoires mixtes internationaux (LMI), soutien aux chercheurs et aux programmes (formations diplômantes, bourses, programmes doctoraux mutualisés…) sont autant d’outils permettant le renforcement des équipes de recherche dans le cadre de partenariats scientifiques avec des unités de recherche de l’IRD.
Un institut acteur du développement
En Nouvelle-Calédonie, le centre IRD de Nouméa est présent depuis 1946 : c’est la plus grande représentation de l’IRD dans l’outre-mer tropical français. Les recherches sont essentiellement axées autour des thématiques suivantes : connaissances, vulnérabilité, protection, et valorisation des écosystèmes marins et terrestres, océans et changement climatiques, activité minière et économie circulaire, droit de l’environnement. Quatre départements scientifiques et 13 unités mixtes de recherche de l’IRD sont représentés, soit près de 150 personnes avec les fonctions support.
Un campus interdisciplinaire et de mixité institutionnelle
Le centre IRD de Nouméa a évolué en campus scientifique multidisciplinaire et de mixité institutionnelle, puisqu’il héberge également plusieurs instituts partenaires (des équipes Ifremer, IAC, Cirad, CNRS, UNC), des plateformes technologiques mutualisées et plusieurs collections de référence pour le patrimoine naturel de la Nouvelle-Calédonie (herbier, collections invertébrés, souchothèque algues et microalgues), des moyens naviguant (lagon et océans). A l'échelle du pays, l’IRD est un des acteurs du CRESICA (consortium de recherche, enseignement supérieur et innovation de Nouvelle-Calédonie), dont le but est d’accroître la visibilité de l’offre de recherche en Nouvelle-Calédonie et de la rapprocher des préoccupations des responsables politiques. Plus de 100 publications de rang international sont réalisées par les chercheurs de l’IRD annuellement.
Diplomatie scientifique française dans la région
En matière de coopération régionale dans le Pacifique, l’IRD contribue par ses partenariats à des réseaux internationaux (ORSNET sismique et AMEDEE mines environnement sociétés), et des observatoires scientifiques. Des accords actifs ont été signés avec le Programme Régional Océanien (PROE), l’Université fédérale South Pacific à Fiji (USP), l’université national de Samoa. Un lien étroit est entretenu avec la représentation de la France auprès du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) et du PROE qui est également hébergée sur le campus de l’IRD.
Innovation valorisation
L'IRD a essaimé, en Nouvelle-Calédonie, plusieurs entreprises innovantes dont les activités reposent sur les applications des travaux de recherche menés dans ses laboratoires. Il est le cofondateur avec l’ADECAL-Technopole de l’incubateur d’entreprises, également basé sur le campus de l’Anse Vata. Créé en 2017, cet outil est aujourd’hui reconnu comme l’outil territorial d’accompagnement à la création d’entreprises innovantes. Les 16 projets incubés à ce jour sont en majorité issus de la recherche académique ou ont bénéficié d’un adossement scientifique. A ce jour, deux sont sortis de l’incubation et présentent toutes les caractéristiques d’un succès commercial international.
Adresse postaleCentre de Nouvelle-Calédonie
101 Promenade Roger Laroque
BP A5 – 98 848 Nouméa cedex
Nouvelle-Calédonie:(+687) 26 10 00Site webUNC – Université de la Nouvelle-Calédonie
L’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), née en 1987 en tant que composante de l'université française du Pacifique, est devenue autonome en 1999. Placée sous la tutelle du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche elle est, conformément aux dispositions de l’article 4.1 de l’accord de Nouméa, chargée de « répondre aux besoins de formation et de recherche propres à la Nouvelle Calédonie. »
ERALO
Eralo, en Nengone, l’une des 28 langues kanak parlées en Nouvelle--Calédonie, signifie « chante ! ». L’équipe de recherche ERALO a pour objet central les langues, les discours et les dynamiques plurilingues et traite, en particulier, des créations, des mobilités et des idéologies au travers d’entrées plurielles. Thèmes de recherche : Langue et diversité linguistique ; Idéologie et déconstructions des savoirs ; Créations et médiation artistique ; Mobilités et enjeux contemporains
ISEA (Institut de Sciences exactes et appliquées)
Constitué d’une trentaine de chercheurs et enseignants-chercheurs, l’ISEA est issu de la fusion des trois laboratoires du département Sciences et techniques de l’UNC. Cette équipe de recherche met en interaction directe mathématiciens, géologues, physiciens, chimistes, biologistes et informaticiens sur des sujets d’intérêts régional, national et international. Thèmes de recherche : Complexité et sciences de données ; Biologie et biomolécules ; Matière et environnement ; Écologie et dynamique des systèmes ; Géologie
LARJE (Laboratoire de recherches juridiques et économique)
Le Laboratoire de recherches juridique et économique (LARJE) fonde sa recherche sur les spécificités du contexte néocalédonien. D’abord essentiellement axés sur les recherches juridiques, les travaux au sein de l’équipe se sont ensuite orientés vers les domaines de l’économie, puis récemment vers les sciences de gestion. Le LARJE est aujourd’hui le principal centre de recherche néo-calédonien se concentrant sur le droit et l’économie insulaires. Thèmes de recherche : Diversité naturelle, culturelle et pluralisme juridique ; Émancipation juridique et économique
LIRE (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en éducation)
La politique de recherche développée au sein du LIRE a pour objectif de se saisir de la question suivante : « Comment l’éducation peut-elle favoriser l’émancipation individuelle et collective afin de contribuer à l’élévation du niveau de formation initiale et continue des populations en Nouvelle-Calédonie et en Océanie ? ». Si les travaux de recherche en éducation sont largement abordés dans divers contextes nationaux et internationaux, la question de la réussite éducative en contexte multiculturel océanien est originale et peu abordée dans la littérature. Thèmes de recherche : Innovation en éducation ; Santé et bien-être de la jeunesse en Océanie ; Analyses comparées des systèmes éducatifs et des politiques éducatives en Océanie
TROCA (TRajectoires d’OCéAnie)
Le peuplement de l’Océanie s’est accompli en plusieurs phases. En particulier, l’archipel calédonien est riche de 3000 ans d’histoire. Cette temporalité s’accompagne des dynamiques ayant présidé à l’émergence des sociétés traditionnelles, et qui sont le fruit d’ancrages territoriaux, de processus migratoires, de réseaux d’alliances et de contacts mis en place par les voyages et échanges incessants, ainsi que par la diversité des environnements rencontrés. Thèmes de recherche : éclairer les dynamiques des changements historiques, géopolitiques, sociétaux et littéraires qui traversent les territoires de l’Océanie. TROCA étudie également leurs conséquences en Nouvelle-Calédonie et propose des outils de réflexion à la société calédonienne.
Adresse postaleCampus de Nouville
145, Avenue James Cook BP R4 - 98 851
Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie
:(+687) 29 02 90Site web